Introduction
Instruments en bois
Instruments en pierre
Instruments en metal
Txalaparta en métal    

Une variante de la txalaparta de bois est la txalaparta en métal également appelée “ Tobera ” ( percussion du bois ou du fer sur le métal)

Voyons maintenant ce que nous rencontrons dans les écrits de M. Lekuona à propos de outils utilisés pour jouer les "toberak" (tubes de fer) (Lekuona, 1920) : Ce nom de tobera signifie, dans son acceptation originelle et courante, la pointe du soufflet utilisé dans les forges. Celle utilisée dans les anciennes forges du Pays Basque, était faite d'un tube de bronze qui pesait plusieurs livres, de forme conique, un peu écrasée, et ainsi faite, avait les meilleures conditions pour une parfaite sonorité. On a également entendu à Lesaka, que la tradition des jeux (interprétation) "toberak jotzea" (action de frapper les "tobera", tubes) était apparue suite au travail qui consistait à nettoyer les tubes des soufflets de la forge. Comme cela arrive avec les cheminées, avec le temps et l'utilisation, à l'intérieur du tube se forme une couche de suie. Pour le nettoyer, on élevait le tube et après l'avoir pendu par les deux extrémités, on le frappait (en donnant des petits coups comme on frappe pendants les sessions musicales des "toberak") afin que la suie se détache des parois. Il ne faut pas oublier, comme nous l'avons vu précédemment, que dans certains endroits les joueurs de "toberak" sont appelés "pikatzaile" (Donostia, 1924. Lekuona, 1920). Dans la zone de Oiartzun les "toberak" ont été liées à d’autres types de travaux. Au début du 20éme siècle les joueurs de "toberak" les plus connus étaient les foreurs de la mine de "arditurri". Ils utilisaient dans leur jeu musical, à la place du tube, les barres à pointe des marteaux piqueurs avec lesquelles ils trouaient la roche (elk. J.M.Irastorza,1995). La txalaparta en métal adopte généralement la description qui suit : Plusieurs barres ou tubes de métal de différentes tailles et de différents diamètres sont suspendues avec des cordes ou posées sur un tréteau avec un isolant. Les txalapartaris utilisent 4 bâtons (makilas) ou quatre barrettes en fer, pour heurter le métal afin de produire un son aigu et métallique.


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