Introduction
Instruments en bois
Instruments en pierre
Instruments en metal
Différents types de « Txalaparta »    

A l'origine, on jouait sur une ou plusieurs planches. Dans les années 70, certains ajoutèrent des planches pour augmenter son champ mélodique, harmonique et timbrique. De nos jours, elle se compose le plus souvent de quatre planches d’environ 2 mètres de long sur 20 à 25 cm de large et 5 à 8 cm d’épaisseur.

La « Txalaparta » traditionnelle en bois adopte généralement la description qui suit : 
- Deux paniers renversés, ou deux tréteaux, sont placés au sol en tant qu’appuis ; 
- Une à quatre planches épaisse, de différentes essences, sont placées au dessus de ces derniers ;
- Feuilles de maïs, herbe sèche, vieux sacs servent d'isolant entre les planches et l’appui. Les « Txalapartariak » (joueurs de « Txalaparta ») utilisent des « makilak » (bâtons de bois) pour frapper les planches afin de produire des sons, leur longueur, leur grosseur, leur poids changent selon les habitudes des joueurs ou les besoins du morceau qu'ils vont jouer.

Le son transmis et donc la vibration des planches varient en fonction de leurs dimensions, mais aussi en fonction de la densité propre à chaque essence, de la structure du bois (nœuds présents sur la planche). Toutes les variables qui précédent feront que la vibration sera plus ou moins grande, le son plus ou moins fort, grave ou aigu. C’est pour cela que l'on utilise différentes d'essences de bois choisies en fonction de leurs qualités acoustiques. A l'origine, les Txalaparta étaient faites avec des essences locales. Comme par exemple : l’Aulne, le Châtaignier, le Chêne, l’If, le Frêne, le Hêtre, le Bouleau, le noyer et tous les bois qui sonnent. Parmi les bois issus des arbres ne poussant pas dans nos régions, et récemment introduits par quelques « Txalapartariak », on peut trouver l’Iroko, l'Acajou, le Kaoba, l'acajou, le Sapeli. Ils ont des sonorités plus puissantes. Le chêne et le hêtre sont souvent utilisés pour les “ makilak ”. Le choix se fait en fonction de l'effet que l'on veut obtenir. Il faut encore tenir compte des nœuds du bois. Plus il y en a, plus nous avons de zones sonores mais aussi plus la vibration est perturbée, il faut trouver le bon équilibre. Un autre point a prendre en considération est le séchage du bois. On compte une année de séchage par centimètre !! Les assemblages de planches et d'essences, nous permettent d'avoir des txalapartas ayant différentes sonorités, aussi bien sur le plan timbrique, harmonique que pour les tonalitès. Ces assemblages détermineront la qualité et l'originalité d'une bonne Txalaparta…


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